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Remerciements.

Mon coeur se remplit de joie chaque fois que je réalise toutes les opportunités que m’offre la vie, les circonstances favorables ou non, ainsi que les hommes et les femmes que l’Univers met sur mon parcours pour réaliser les desseins merveilleux de l’Éternel pour notre société ; que dis-je ! pour notre humanité.

Consciente de cette grâce, je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à la gestation de cet ouvrage en novembre 2017, après la publication du rapport Doing Business 2018, notamment en m’interpellant sur ce que ce rapport m’inspire. Commander le livre

En effet, il a suffi d’une interpellation de la CRTV pour que je réalise à quel point il était nécessaire d’une part, d’évaluer les progrès réalisés par le Cameroun dans l’amélioration de son climat des affaires sur une période relativement longue et, d’autre part, de comparer la vitesse de cette évolution à celle d’un certain nombre de pays africains dont le classement Doing Business a significativement progressé dans la même période. Ma conviction était alors qu’une telle évaluation pouvait soutenir un plan national de réformes pour un meilleur climat des affaires, à l’aune des objectifs de performance, d’attractivité et de compétitivité de l’économie camerounaise…Lire la suite

Présentation succincte du rapport d'étude DOING BUSINESS PM 23 FEVRIER 2018

Pr. Justine DIFFO TCHUNKAM

 

PREFACE

L’ouvrage du Pr. Justine DIFFO TCHUNKAM a pour objectif d’analyser les performances Doing Business du Cameroun au cours des dix dernières années pour proposer les voies et moyens d’améliorer le climat des affaires dans ce pays. Pour cela, l’auteure, après avoir clarifié son approche méthodologique, fait une présentation générale de la nomenclature de l’instrument d’analyse Doing Business de la Banque Mondiale à travers ses dix domaines dans un premier chapitre, examine l’évolution du classement du Cameroun par domaine en dix chapitres. Il faut rappeler que les dix domaines pris en compte dans le classement Doing Business sont : la création d’entreprise, l’obtention du permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des impôts et taxes, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et le règlement de l’insolvabilité.

Pr. Justine DIFFO TCHUNKAM montre que malgré les efforts faits par le Gouvernement pour améliorer le climat des affaires à travers les réformes recommandées par le Cameroon Business Forum et mises en œuvre, le classement du pays ne s’améliore pas significativement dans le Rapport Doing Business. Obtenir DOING BUSINESS IN AFRICA

La raison de cet état des choses, pour elle, est que certaines recommandations ne sont pas toujours pertinentes du point de vue du référentiel Doing Business qui, du reste, est mal connu des cibles. Non seulement l’indicateur synthétique de Doing Business du Cameroun reste en deçà de 50 sur 100 et donc inférieur à celui des pays à niveau de développement comparable comme la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Rwanda, le Sénégal ou l’Ile Maurice, mais aussi, plusieurs domaines couverts par l’indicateur n’ont pas connu de réformes significatives. Il s’agit notamment du raccordement à l’électricité, du transfert de propriété, de l’exécution des contrats et du commerce transfrontalier.

Partant du constat qu’alors qu’une centaine de réformes ont été mises en œuvre au cours de la dernière décennie et que seulement une quinzaine d’entre elles ont eu un impact significatif sur le classement du Cameroun dans le Doing Business, Pr. Justine DIFFO TCHUNKAM recommande au Gouvernement et aux partenaires techniques et financiers de recentrer autant que faire se peut la stratégie des réformes sur les domaines privilégiés par le Rapport Doing Business, si tant est qu’il faut initier des réformes pertinentes et ciblées visant à améliorer le classement du Cameroun.

L’auteure pense même que le Cameroun peut faire passer sa note de 47,23 à 71,32 sur 100 et atteindre ainsi le 55e rang pour rejoindre les pays du même niveau de développement en l’espace de trois ans. Si l’on peut se féliciter de l’optimisme de notre jeune collègue, l’on peut néanmoins rappeler que l’appréhension du climat des affaires est une perception, avec ce que cela comporte de subjectif.

Par ailleurs, il semble que la note est souvent le résultat des réponses de l’échantillon des personnes interrogées, échantillon qui peut ne pas être représentatif ou qui peut être biaisé. Sans défendre la thèse selon laquelle le climat des affaires au Cameroun serait excellent ou tout simplement bon, l’on peut relativiser le classement Doing Business de la Banque Mondiale d’autant plus que sa méthodologie a varié dans le temps.

Par ailleurs, la politique d’attractivité d’un pays peut-elle se fonder sur le classement d’une seule institution fût-elle prestigieuse comme la Banque Mondiale ? que non ! A ceci, l’auteure propose parallèlement une démarche endogène complémentaire de l’approche Doing Business, qui serait adossée sur six nouveaux domaines issus du terrain. Sur le plan strictement scientifique, cette oeuvre d’une audace intellectuelle exceptionnelle brille par sa pertinence, d’autant plus qu’elle démontre une maîtrise certaine des passerelles scientifiques qui ont toujours existé entre le droit et l’économie dans la régulation sociale.

L’approche syncrétique et participative adoptée par l’auteure est d’autant plus fascinante qu’elle vise à développer un référentiel consensuel des meilleures pratiques du climat des affaires qui inspirerait des plans de réformes structurelles aptes à soutenir l’émergence économique de notre pays. L’avenir nous en dira certainement. Au demeurant, nous pensons que s’il est légitime pour un pays à la quête de l’émergence comme le Cameroun de chercher à attirer les investissements directs étrangers, il faut aussi accorder une attention particulière aux Petites et Moyennes Entreprises du pays dont le taux de morbidité précoce reste élevé du fait non seulement des besoins de financement non ou imparfaitement satisfaits, mais aussi du non-paiement des factures par l’Etat de longs mois, voire plusieurs années après service rendu.

Il me semble, en tout cas, que la préoccupation du Gouvernement devrait aller bien au-delà de la recherche d’un meilleur classement dans le Doing Business de la Banque Mondiale, pour assurer la viabilité des Petites et Moyennes Entreprises et des Start-Up qu’il faut faire rentrer dans le secteur formel pour se donner le maximum de chances d’atteindre l’émergence souhaitée par tous. Obtenir le livre

Pr. TOUNA MAMA
M e m b r e d e l’A c a d é mie d e s S cie n c e s d u C a m e r o u n Coordonnateur National du CBF Conseiller Spécial du Premier Ministre Chef du Gouvernement

Exposé de cadrage Doing Business In Africa, Yaoundé le 31 juillet 2018 <br>

Exposé de cadrage Doing Business In Africa, Douala 18 septembre 2018<br>

Galerie Photo 25e anniversaire OHADA au Cameroun

Galerie Vidéo 25e Anniversaire OHADA Cameroun

Commémoration 25e Anniversaire de l'OHADA au Cameroun 1993-2018 (Partie1) Commémoration 25e Anniversaire de l'OHADA au Cameroun 1993-2018 (Partie2)

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